lundi 31 décembre 2007

F'n'R sous la drogue

J'ai revu récemment F'n'R. Il m'avait appelé pour savoir ce que je faisais en soirée, je lui ai dit que je n'avais rien de prévu. «Je suis dans un parc du Village, grouille pendant que je suis gelé!»

 

Aucune idée de ce qu'il avait pris, mais effectivement il était sur un high. On a baisé... intensément. Vous savez, le cliché du gars qui s'est trop fait mettre et qui marche, le lendemain, jambes écartées? Bon c'est un stéréotype, ça ne s'était jamais appliqué à moi... avant ce jour.

 

Décidément, c'est un dieu... mais un dieu à petites doses.

lundi 10 décembre 2007

Loi #4: Connaître les gens autour de la cible

Nous l'avons vu dans la Loi #3, il est important de bien planifier et organiser sa vie de débauché. Ce conseil ne s'applique pas qu'à la préparation matérielle, mais aussi au filtrage des cibles.

Lorsqu'on veut atteindre quelqu'un et qu'on travaille sur du moyen terme, il est important d'essayer de connaître ses amis d'abord. Par exemple, vous remarquez ce joli garçon sur Facebook, et vous voyez que vous avez quelques amis communs, vous devriez aller parler à ces amis, et ce en gardant en tête deux objectifs: premièrement, vous devez en apprendre plus sur votre cible. Ensuite, vous pouvez tenter d'entrer dans son cercle d'amis naturellement, pour qu'il n'y voit que du feu.

Pour votre objectif premier, ne soyez pas trop direct. Si quelqu'un vous demande votre opinion sur votre ami, il y a de forte chances que vous soyez plutôt discret et réservé, et que vous avertissiez votre ami qu'on se renseigne sur lui. Mauvaise technique donc. Vous êtes mieux d'y aller par moyens détournés. Par exemple, si votre ami commun parle de votre cible sur son blogue, si son surnom est mentionné dans le surnom MSN de votre ami, ou s'ils sont ensemble sur des photos, usez de ce prétexte. Arrangez-vous pour que votre ami parle de lui-même en plus de la cible, ainsi il risque de vous donner de l'information sans même s'en rendre compte. Si c'est une situation "live", par exemple dans un bar, essayez d'approcher les amis de la cible, ceux qui l'accompagnent. Essayez de remarquer, du coin de l'oeil, ce que la cible fait, si elle vous regarde, s'approche, chuchote quelque chose à l'oreille d'un ami en vous regardant, s'il vous souris, vous fait un clin d'oeil. Ne faites pas de fausse promesse à l'ami que vous tentez de séduire; ça pourrait se retourner contre vous. Et si la cible fait un mouvement vers vous, bingo! Deux options peuvent s'offrir à vous; soit vous allez aussi vers lui immédiatement, soit vous le repoussez gentiment pour un temps. Ceci sera l'objet d'une loi future.

Pour devenir son ami, lorsque le premier objectif est accompli et que vous désirez toujours le connaître davantage, trouvez une façon de passer par son réseau. Après tout les réseaux d'amis servent à deux choses: vous aider à déménager et rabattre des cibles potentielles vers vous. Pour le meilleur et pour le pire. De plus, travailler à être en contact avec ses plus proches amis permet de connaître l'habitat dans lequel évolue la cible, et facilitera la sélection de sujets à aborder ou pas, pour minimiser les risques de malaise et accélérer les discussions pour passer à la vitesse supérieure.

Un point où il faut faire attention: les jalousies. Il ne faut pas monter des amis contre la cible, car vous risquez de perdre. De même, ne vous arrangez pas pour que des amis de la cible s'amourachent de vous, faites seulement flirter avec eux pour vous rendre au bout, sans les endommager. C'est une intervention chirurgicale que vous devez faire, pas un bombardement. Aussi, vous devez en apprendre davantage que vous en dites, vous devez garder l'avantage, l'influence... bien sûr les informations ça s'échange, ce n'est pas à sens unique, mais vous devez tirer votre épingle du jeu pour ne pas être déficitaire.

Conte de Noël

Il y a des ces gens qui viennent vous chercher dans les tripes. Sans que vous ne sachiez pourquoi, sans que ça ne soit de l'amour, ils vous revirent à l'envers. Ça peut arriver relativement souvent comme situation, du moins moins ça me frappe de temps à autre. Mais c'est lorsque la personne qui vous fait ressentir ça ne vous ressemble pas du tout que c'est dangereux. Surtout lorsque vous êtes en couple. C'est la mode, voici un conte de Noël: TITRE??

 

Décembre, il y a quelques années; j'étais en couple avec M. Data depuis un an et demi, nous filions le parfait bonheur (ou à peu près). J'avais une gang d'amis sur un forum destiné à la communauté homosexuelle québécoise en général. J'y étais souvent, les sujets étaient intéressants, on n'y parlait pas seulement de sexe (en fait pas du tout, ou du moins pas de façon pornographique), c'était très convivial et amical. Plusieurs membres allaient et venaient, comme dans tous les forums du genre, certains revenaient après une pause, d'autres y étaient à la fondation et doivent encore y être.

 

Un jour, il y a eu ce membre, Crisco. Un jeune éphèbe, qui correspondait à mes critères physiques de l'époque: mince, imberbe, mâchoire carrée, bien définie. Il avait une drive sexuelle, même sur Internet, à laquelle je pouvais difficilement résister, une façon de me parler, de partager ses fantasmes, de me faire imaginer des choses, ma foi, incroyables. Le soir, souvent, on se jasait sur MSN alors que M. Data était absent, on allumait nos webcams, on s'excitait mutuellement, chacun dans le dos de notre copain.

 

Lorsqu'on parlait d'autre chose que de sexe, je me rendais compte que je ne pourrais jamais aller plus loin qu'une rencontre physique avec lui; nous étions tous les deux engagé amoureusement, n'avions pas grand intérêts communs, il avait des problèmes de consommation d'alcool et de drogue, bref j'avais mis le doigt dans un engrenage dont l'issue était prévisible.

 

Néanmoins, je voulais le voir davantage. Un de ces soirs de décembre, un party de Noël était organisé par le noyau montréalais du forum dans un restaurant du Village. Mon copain et moi y étions, de même qu'une vingtaine de membres, pour un souper somme toute agréable, avec un petit échange de cadeaux, bref un truc sympathique. Je voyais plusieurs membres pour la première fois en «vrai», dont Crisco... qui était vraiment très beau. Même si notre incompatibilité était flagrante.

 

Après le souper, quelques membres sont allé danser. Mon copain m'a laissé aller, il n'aimait pas danser de toute façon. Nous sommes donc allé au club, une dizaine de personnes au total, nombre qui a fondu à quatre à la fin; il y avait Crisco, mon meilleur ami de l'époque, une membre et moi-même. À un moment, Crisco est allé à la salle de bain... et j'ai été le rejoindre après quelques secondes. Rien de bien choquant ne s'y est produit... je me suis assis sur le comptoir, il était dos à moi, devant un urinoir, et nous nous sommes embrassés. Je n'ai rien vu, rien touché... mais ce fut un baiser passionné, profond... parfait, malheureusement.

 

Cette scène, je n'en ai parlé à personne. Personne n'était dans la salle de bain en même temps que nous. Pourtant, quelques jours plus tard, M. Data m'a appelé au bureau, pour me dire qu'il savait. Qu'il savait que j'avais embrassé quelqu'un au bar, dans son dos, que je lui avais menti, etc. Comment l'a-t-il su? Mystère total, même aujourd'hui. Mais comme il l'a exigé j'ai cessé de communiquer avec Crisco, après lui avoir expliqué, par courriel, ce qui était arrivé. Ce fut triste mais nécessaire, je savais que ce genre de personne était toxique pour moi, dangereuse, que je sois célibataire ou non.

 

Donc, ce que je croyais la fin du conte était heureuse; malgré ses menaces, M. Data m'a gardé auprès de lui, moi je l'ai gardé pour trois autres années par la suite, j'ai été éloigné de ce garçon trop beau (et qui sait qu'il est beau), qui avait une influence malsaine sur moi. Sauf que j'ai dû dépoussiérer ces souvenirs récemment, puisqu'il m'a recontacté par Internet. Ajouterai-je un nouveau chapitre à ce conte? Seul le temps le dira...

dimanche 4 novembre 2007

Puma

Ma dernière expérience de couple m'a laissé un goût amer en bouche... depuis, je suis convaincu que tous les hommes suivent leur graine, qu'ils vont tromper leur partenaire. Et souvent sans trop de remords. Et j'ai rejoint cette clique.

Par un site de rencontre (on peut pas tous les trouver dans les bars, quand même!) j'ai commencé à parler, il y a un peu plus d'un mois, à Puma. Dès le départ les cartes étaient sur table; je cherche du sexe et des amis, lui que des amis puisqu'il a un chum. Qui vit au Nouveau-Brunswick, et qui vient le voir à chaque fin de semaine. Isn't that cute?

Ridicule.

Pour faire une histoire courte, j'étais chez moi, il y a deux semaines, lorsqu'il s'est branché à MSN. Il m'a demandé si j'étais libre le soir même, pour le rencontrer pour un café ou un truc du genre. Je dis que oui, bien sûr, après tout il a l'air sympathique. Sauf qu'avant de repartir pour ses cours, il m'a dit «je suis vraiment excité de te rencontrer!».

Wô.

Excité? De rencontrer un gars pour la première fois alors que tu es en couple? C'est étrange comme attitude, et je lui en fais part; aucun danger dit-il, il me trouve mignon mais il ne tromperait pas son chum, même si ça lui tenterait beaucoup. Autrement dit, dans ma tête j'ai entendu Gregory dire «c'est le moment du dééééééééééé[...]éééééééééffffiiiiiiiiiiiiiiiii!»

Je n'ai pas pour habitude de perdre mes défis.

On se rencontre à une station de métro, on marche jusqu'à un parc. On s'assoit, on se parle un peu. On se regarde, ou plutôt je le regarde; il ne peut supporter mon regard plus que quelques secondes. Je sais que j'ai de beaux yeux, que je peux avoir un regard très séducteur. Mais jamais quelqu'un n'aura été si troublé par celui-ci, ça donne un pouvoir extraordinaire. Nous nous sommes collé, naturellement, et j'étais très, très bien contre lui.

Il s'est penché sur ma bouche.

Nous avons été dans un petit bois, nous nous sommes sucé. Je me demandais si ce que tout le monde dit sur les Noirs était vrai. Je ne peux pas parler pour tous les Noirs, mais dans son cas, c'était très, très vrai. Énormément vrai même...

lundi 29 octobre 2007

Loi #3: Une vie de débauche est une vie bien organisée

Il faut pas mal d'organisation pour être une personne débauchée, en ce sens que l'on doit penser à beaucoup de choses afin de garder une bonne hygiène. Il sera nécessaire à toute personne qui désire avoir une sexualité active d'avoir en sa possession un sac qu'il pourra traîner partout, et qui contiendra sa trousse de survie:

  • Des condoms. Essentiel, à conserver dans une pochette protégée des impacts, des choses coupantes, de la chaleur, etc. Les conseils usuels qu'on vous a répété ad nauseam au secondaire. Si possible, tenir des formats plus grand, mais si votre partenaire a une pointure régulière, éviter qu'il sache que vous ne lui réservez pas une taille forte, diplomatie oblige.
  • Du lubrifiant. Optionnel, selon le cas, peut se trouver en doses individuelles. Lorsque vous faites une rencontre à la sauvette, à un endroit peu propice à une activité sexuelle, du lubrifiant peut vous faire sauver du temps et peut même sauver votre brève rencontre.
  • Des sous-vêtements. C'est la base; à agrémenter de bas et d'un t-shirt qui prend peu de place, à trimballer sur soi en tout temps. Quoi de plus désagréable que de porter ses vieux vêtements après une nuit torride? Bien sûr, si vous avez un tout petit sac, un g-string sera pratique et suffisant. Encore là, tout dépend de votre niveau de confort, certains ne peuvent porter le même chandails deux jours de suite. À voir, et prévoir que vous matcherez quand même. En quittant le party à 8h les voisins sauront que vous êtes une salope, alors ne leur laissez pas l'occasion de vous accuser de manque de goût vestimentaire.
  • 20$ bien cachés. Si vous êtes mal pris, cette somme d'argent vous permettra de prendre le taxi pour vous emmener à une bonne distance, peu importe où vous êtes, au moins chez un ami. Je ne souhaite de malheur à personne, mais ça peut s'avérer pratique si vous tombez sur une moins bonne personne. Toujours pratique à la sortie d'un bar où le budget taxi a été dépensé en alcool d'avoir ce billet providentiel qui vous attendait au vestiaire. Bien sûr, il n'est pas conseillé de se vanter d'avoir ça dans son sac...
  • Des cartes avec vos coordonnées; écrivez-les à la main pour que ça ait l'air improvisé, idéalement sur les cartes d'affaire de l'endroit où vous êtes. Vous pouvez préparer et traîner une dizaine de cartes des endroits où vous vous tenez généralement, pour ne pas que ça ait l'air fait à l'avance...
  • Déodorant. Pas une marque cheap, idéalement le même que celui utilisé à la maison. Ainsi, si une couche supplémentaire s'avère nécessaire au cours d'une soirée, vous ne mélangerez pas les odeurs.
  • Brosse et pâte à dents, soie dentaire. Toujours pratique pas seulement lorsque vous découchez, mais aussi lors d'occasions spéciales imprévues.
  • Baume à lèvre, miroir, fond de teint, miroir, crème à main. Vous méritez d'être à votre meilleur en tout temps, après tout.
  • Tout médicament nécessaire qui est prescrit, mais aussi des pilules «de base»: Advil/Tylenol/Aspirine ou autre, anti-allergies, etc.

Tout cela vous permettra de garder votre dignité le plus souvent possible, et vous assurera une certaine sécurité. De plus, c'est une excuse parfaite pour un garçon qui hésite à vous ramener chez lui; vous serez toujours prêt à suivre le prince charmant du moment dans son château immaculé (ou son 2½ de Saint-Henri, c'est selon).

dimanche 28 octobre 2007

Payer pour du sexe?

Pour ceux qui me suivent depuis un certain temps, je dois donner l'impression d'avoir tout essayé. Bien sûr c'est faux. Mais je suis prêt à essayer à peu près tout, et ça plusieurs l'auront compris. Parmis les choses que je n'ai pas eu l'occasion d'essayer il y a la prostitution. Jamais je n'ai été payé pour avoir du sexe. Et je crois que le sexe ne m'a jamais apporté d'avantages directs, autres que la satisfaction du moment présent. Au contraire. Mais cela pourrait changer.

 

Il y a deux semaines environ, il y a ce gars qui est venu me voir sur Gay411. Un peu vieux, mais moins de 40 ans quand même. Au lieu de me complimenter sur mon apparence physique, ou de me demander directement si je voudrais coucher avec, il m'a demandé «es-tu soumis et aimes-tu les $$$?». Intrigué, je lui réponds que oui je suis très soumis, et que tout le monde aime l'argent.

 

Au fil des messages, il me dit qu'il serait prêt à me payer pour que j'aille chez lui pour me faire dominer. Sans même me faire pénétrer. Il me demande combien je voudrais... bonne question! Souvent j'ai pensé qu'un jour je pourrais vendre mon corps, je veux dire je n'ai pas de scrupules sur l'idée d'échanger de l'argent pour du sexe, tant que ça me tente un tant soit peu. Et oui, ça me tenterait avec lui je crois.

 

Je réfléchis rapidement, et je lance un prix. 100$ l'heure, plus 50$ pour le déplacement. Donc pour deux heure, 250$. Si je dors là, mettons 12 heures au total, 1250$. Séduisant. Quoique je me suis rapidement rendu compte que j'avais été chiche sur mes demandes, mais bon je vais les conserver. Mais quand même, c'est angoissant de voir un gars prêt à payer pour du sexe avec un autre qu'il n'a jamais vu, dont il n'a que quelques photos... C'est sûr que je prendrai mes précautions, je vais empocher l'argent avant et m'assurer avec un ami qui si à telle heure il n'a pas de nouvelles de moi qu'il devrait s'inquiéter.

 

Ce que ça me dit aussi, c'est que ce gars-là, s'il est sérieux, doit avoir une bien piètre estime de lui-même... sinon il ne serait pas parti avec l'argent. À moins que ça ne soit un fantasme pour lui, qu'ainsi il sent qu'il oblige les gars à avoir du sexe avec lui.

 

De toute façon ça n'avance pas vraiment ce dossier, mais je vous reviendrai avec des détails scabreux. Mais vous, du sexe pour de l'argent, vous en pensez quoi?

lundi 22 octobre 2007

Loi #2: Toujours aller chez le garçon

Il est important de tout faire pour ne pas ramener quelqu'un chez soi, et ce pour trois raisons: par commodité premièrement, par curiosité ensuite et finalement, économiquement.

Partons de la prémisse que les garçons sont trop souvent stupides en manquent de subtilité pour détecter les messages peu subtils qu'on leur envoie. Ainsi, si un gars est totalement inintéressant que vous désirez le chasser, plusieurs ne comprendront rien lorsque vous aurez éteint la télé, le système de son, toutes les lumières sauf celle de l'entrée, et que vous vous serez levé en disant «eh bien ce fut toute une rencontre, mais moi je me lève tôt je vais aller me coucher» alors qu'il est seulement 20h30, et que vous le coincez entre la porte et vous, qui avancez vers la sortie.

Tandis que lorsque vous allez chez l'autre, vous pouvez partir si vous vous emmerdez royalement, afin de partir à la chasse de quelqu'un de plus intéressant. Et vous pouvez ignorer tous les signes sus-mentionnés que l'autre utilisera pour vous chasser, afin de le forcer à vous fournir à déjeuner le lendemain. En étant chez l'autre et en y étant prêt (à ce sujet, voir la Loi #3), vous détenez un rapport de force qui, s'il est bien utilisé, vous permettra de tirer beaucoup de la situation.

La curiosité. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'adore découvrir le milieu de vie des autres. Voir comment il décore, ce qu'il a, ce qu'il n'a pas, s'il est un maniaque de la propreté, s'il a une grande garde-robe, s'il a une photo de sa maman sur sa table de chevet, etc. Parfois vous pouvez avoir de mauvaises surprises; par exemple en entrant dans un appartement entièrement décoré de loups, comme ça m'est déjà arrivé... D'autres fois vous pouvez découvrir une bibliothèque garnie de ce que vous aimez, ou encore un mobilier et un goût pour le luxe qui vous indiquent que vous avez déniché un type qui, en plus de bien baiser, est riche... donc un futur chum, pour un temps du moins!

Finalement, économiquement il vaut souvent la peine d'aller ailleurs; vous n'avez pas à fournir de déjeuner, de lubrifiant, de préservatif, pas besoin de laver vos draps après, il n'est pas nécessaire non plus de payer d'éventuelles Tylenol, Pepto-Bismol ou de l'alcool. Au contraire, vous pouvez profiter de tout ça sans frais, alors ne vous gênez pas! Je recommande également de rapporter un souvenir si vous n'avez pas aimé votre baise; une paire de sous-vêtements, un petit bibelot... soyez efficace; prenez quelque chose de pas trop évident, qui vous fera penser à la personne, le genre de truc qui se perd facilement... vous ne voulez pas qu'il s'en rende compte et vous fasse mauvaise réputation par la suite!

Cette règle ne s'applique pas si vous n'avez pas confiance au gars (soyez sécuritaires quand même, je vous aime!) ou s'il habite en banlieue. Vous avez un standing, quand même.

mardi 16 octobre 2007

Comeback

F'n'R est revenu dans le décor hier. Ce garçon unique, atypique, qui fut mon fuckfriend jusqu'à la Gay Pride d'août dernier. Laissez-moi d'abord, chers lecteurs, faire une petite mise en contexte en vous parlant de F'n'R, d'où je le connais, qui le connais, qui le connaît, et pourquoi j'aimerais plus le connaître.

Notre histoire remonte à 2003 environ. À l'époque, je travaillais dans l'est de Laval, à plus d'une heure de transport de chez moi. Un emploi ennuyant mais payant, en centre d'appel. De Lui, je ne savais pas grand-chose; souvent je le voyais dans l'autobus sur le chemin du retour, et chaque fois il me fascinait... il avait un air bête constamment, des cheveux extravagants qui lui allaient très bien, des vêtements d'excellente qualité et pas un gramme de gras.

À l'époque, je n'avais pas réellement d'estime de moi. Je me trouvais gros (j'étais très gras disons), mes traits n'étaient pas particulièrement jolis, le temps a fait une belle oeuvre sur mon visage... bref, rien pour que j'ose aller lui parler. Souvent aussi dans le Village je l'ai vu, chaque fois son regard m'accrochait, et chaque fois je détournais les yeux, sans lui sourire. Il me regardait sûrement par provocation, pour me rappeler qu'il était tout et que je n'étais rien.

Puis, au printemps, tout cela a basculé, grâce à qui? Grâce à Gay411! Il m'y a vu, m'a reconnu et m'a écrit, il me reconnaissait, savait où on s'était vu des années auparavant, et il me trouvait de son goût! Moi, j'étais du goût de F'n'R, ce garçon qui pourrait avoir qui il veut malgré sa beauté hors-normes. Par l'attitude, par sa célébrité, il peut tout se permettre.

Je dis célébrité, mais j'exagère. Mais lorsque son nom est prononcé quelque part dans le Village, à tout le moins dans les endroits branchés de celui-ci, les oreilles se dressent, et personne ne manque l'occasion de dire qu'il le connaît. La première fois que je l'ai vu d'ailleurs, nous avons traversé le Village ensemble, et aux quatre pas il se faisait arrêter par quelqu'un, c'était incroyable.

Nous nous sommes vu quelques nuits. Il habite tout près du Village, près de Saint-Laurent et René-Lévesque, un petit appartement somme toute sympathique. Il est très à l'aise avec moi, direct, pas de fausses politesses, pas de méfiance. Pour arriver au principal, il a un pénis d'une taille plus que respectable, et il sait s'en servir. Il est endurant, il est dominant. IL sait comment me faire plaisir.

Puis, à la veille de Divers/Cité, nous nous sommes vu pour la dernière fois, sans le savoir. Cette fois-là, je lui ai prêté une certaine somme d'argent, rien de bien gros, mais tout de même, il avait une dette envers moi. Je croyais qu'il n'avait pas de quoi me rembourser, et qu'il préférait s'éloigner de moi plutôt que de m'affronter à ce sujet. Or, je lui avais bien dit que ça ne pressait pas, il m'avait d'ailleurs averti que ça pourrait prendre quelques semaines avant que je ne revois la couleur de mes billets.

Finalement, hier en arrivant chez moi, il m'a appelé. Il voulait que j'aille le rejoindre. J'ai refusé, j'étais bien chez moi, et je ne voulais pas être qu'un plan de rechange. Il me dit de le rappeler avant d'aller me coucher. Puis, une heure plus tard peut-être, un message texte: «je t'en prie, je veux passer une nuit collé avec toi. je t'en prie!» Je cède à ce moment, sans l'appeler immédiatement. C'est inutile, puisque c'est lui qui m'apelle quelques minutes plus tard. Je lui dis que j'irai.

Arrivé à son appartement, je retrouve sa langue, si parfaite, si forte, si exploratrice, qui n'a pas peur de se frotter à ma peau. Je retrouve sa force cachée sous cette mince couche de graisse. Je retrouve sa virilité, qui est bien caché derrière un look plutôt féminin. Il a encore ses pantalons lorsqu'il ralentit le rythme de ses caresses.

Je me sui ennuyé de toi, et pas mal plus que tu ne le crois. Je començais à trop m'attacher, et je savais que tu ne voulais pas personne dans ta vie, j'ai préféré m'éloigner pour un temps pour pouvoir mieux te retrouver.

Si vous saviez la fierté que j'ai ressenti à ce moment... ce garçon à l'allure si hautaine, snobinarde, qui vient de me dire que je l'ai fait craquer... Lui qui a une réputation énorme qui le précède, une réputation de vraie bitch, vient de me dire qu'il était attaché à moi, moi qui ne suis qu'un roturier comparé à lui, comtesse du Village.

Le sexe fut, comme toujours, excellent par la suite, quoique trop court, et par sa faute; jamais je ne suis venu avec lui je crois.

Un questionnement maintenant; j'ai dit à Smarties que j'avais un nouveau fuckfriend... est-ce qu'il l'a répété à F'n'R, qui a agi par jalousie? Ou suis-je parano?

mercredi 10 octobre 2007

Loi #1: Attention aux prises post-2h

La vie du Garçon Débauché peut sembler décousue, sans limites, un vrai Far West de la morale et de la vertu, où la volonté d'avoir du sexe prime sur tout et tous.

C'est vrai. Mais il y a quand même quelques règles; pas des absolus, mais des guides, disons. De temps à autre, je les publierai, sous la rubrique «Lois», dans un ordre aléatoire, sans hiérarchie.

La première règle que je soumets, c'est sur les prises faites après 2h du matin, dans les clubs. Ce sont des proies risquées, qui peuvent présenter plusieurs vices cachés et créer moults complications, et ce, pour plusieurs raisons.

Premièrement, le jugement du chasseur et de la proie sera fortement altéré par l'alcool (on suppose ici que nous ne cruisez pas au salon de thé, bien sûr, et que le taux d'alcoolémie va augmentant au fil de la soirée). Le risque d'avoir une mauvaise surprise le lendemain matin est donc de plus en plus élevé à mesure que vous ingérez de l'alcool.

Deuxièmement, lors de la dernière heure de la soirée les plus beaux spécimens sont partis ou sont réservés. Les autres deviennent désespérés; il ne veulent surtout pas finir la soirée seuls, les critères de qualité diminuent donc. Il se peut que vous soyez tenté de jeter votre dévolu sur un garçon ordinaire, alors que vous méritez mieux que cela, sans contredit.

Troisièmement, le gars que vous vous pognerez à cette heure devrait être beaucoup plus pauvre qu'au début de la soirée; ainsi, sa capacité à vous entretenir en alcool s'en retrouve grandement diminuée, alors s'il est mauvais au lit vous n'aurez même pas la satisfaction de vous dire qu'il vous a saoûlé...

Pour résumer donc, les gars trouvés dans la dernière heure d'activité des bars ne sont pas à fuir, mais il faut faire attention, surtout si vous savez que l'alcool vous fait d'ordinaire prendre de drôles de décisions!

dimanche 30 septembre 2007

Libre-échange

Sortie au Unity hier, avec le Danseur et son amie de fille. Sortie improvisée, décidée à 23h, je voulais me dégourdir les jambes, et lui y allait justement. Un appel plus tard et nous nous y retrouvions.

Il y a énormément de gens intéressants. Mais je ne sais pas pourquoi, on nombre incroyable d'agaces. Prenez ce type, assez grand, petit pinch au menton, il devait avoir 22 ans. Me regarde, me sourit pendant une quinzaine de minutes, à deux mètres de moi. Doucement je m'approche, sans empressement, tassant les danseurs un à la fois. Rendu derrière lui, légèrement sur sa gauche, mes doigts frôlent sa cuisse et remontent, passe sur ses fesses et rencontre sa main. Il serre mes doigts, se retourne, me voit, me lâche et s'éloigne. Un peu insultant.

Cet autre, en chemise blanche. Il a l'air de s'éclater, il doit avoir 25, 26 ans. Il est dans un groupe de six environ, beaucoup de filles, me reluque énormément. On réussit à se retrouver dos à dos, nous dansons ainsi, dans une union rare pour deux inconnus. Après quelques secondes, nous nous séparons et lui aussi s'éloigne de moi. Je doute de mes capacités tout à coup.

Et le bouquet... ce grand type, Noir, d'un beau noir, très foncé, avec un pull en cachemire bleu poudre, il devait faire un peu moins de deux mètres. Il circule, semble chercher quelqu'un. Il passe près de moi, me sourit, prend mon visage délicatement entre ses grandes mains, plante ses yeux dans les miens et me dit «tu es beau, toi!» et repart. Il dépasse tout le monde, je peux donc le suivre du regard et revenir vers lui plus tard. Manque de chance, il prend la deuxième sortie (nous étions au Bamboo Bar).

Je n'y pense plus, quand vingt minutes plus tard il ressurgit et viens se joindre à un groupe de danseurs juste à côté de nous. Je ne me peux plus, je m'approche de lui, tente un mouvement, il finit à se coller à moi, derrière moi, à m'enserrer de ses bras puissants, et à danser avec moi, sensuellement. Il se penche à mon oreille, me demande mon nom... «Garçon débauché, et toi?» «William». Ça y est, je suis une flaque par terre. Je m'approche de son cou, pour un bec avant de continuer à danser, ne voulant pas le presser; les prises de choix on en prend soin. «Désolé, je ne voulais pas aller aussi loin, je voulais juste savoir ton nom.» Et ses amis de se mettre à pouffer de rire, simili-subtilement, et moi d'avoir honte, j'ai eu l'impression d'être un défi, tout simplement.

Je reviens près de mes amis, je m'en remets tranquillement. Vers 2 heures, je vois ce type en vert. Blond, yeux bleus, il allait partir lorsque j'ai effleuré sa jambe; comme un aimant il s'est collé à moi, rapidement nous étions face à face, à nous embrasser et nous caresser, il était si érotique, si sensuel, et il embrassait si bien. Sauf qu'il semblait vraiment dans les vapes, j'étais sûr qu'il avait pris du speed et/ou énormément d'alcool. Il s'accrochait à moi, littéralement, il transpirait comme un porc (mais moi aussi alors c'est pas trop grave), et il embrassait si bien... avec volonté, profondément, comme j'aime.

Ses amies sont passées lui dire au revoir vers 2h15, il ne leur a même pas adressé un regard seulement un geste clair de la main; laissez-moi tranquille, bye! Peu de temps après, les premières notes de Holiday ont jailli des hauts-parleurs, déclanchant une mini-hystérie sur le plancher de danse.

«I love so much Madonna!». Ben viarge. Un autre anglophone. Depuis que j'ai laissé M. Data, je pogne avec les anglophones sans bons sens... Peu importe, je lui réponds que moi aussi, et qu'anyways tous les gays se définissent par un amour pour Madonna.

Tout cela nous emmène à la fermeture du club. Je ramasse mon sac, dans les escaliers il a de la difficulté à tenir debout, il se tient vraiment sur moi, il semble confus sur l'heure qu'il est, il croit qu'il est 2h environ... sur le trottoir, on jase un peu, j'apprend qu'il est de New York, qu'il étudie à Concordia.

«So, I take a cab alone to my place or we go to yours?» J'avais frette, fallait que ça déniaise. «We can go to my place, sur e!» Et nous voilà en route pour NDG, un grand appartement où il réussit à réveiller ses deux colocataires. Nous allons dans sa chambre, nous nous déshabillons rapidement, il me suce comme jamais je n'ai été sucé; d'habitude ça me laisse froid pour être honnête, mais lui était si bon! Je lui viens dans le visage, et en bon débauché que je suis je ramsse mes dégâts avec ma langue, et on se couche. On se colle, il est si doux, c'est incroyable.

Et c'est ainsi qu'au petit matin je l'ai quitté pour vous livrer ce récit. C'est ainsi que l'Américain s'est ajouté à mon tableau de chasse.

mercredi 19 septembre 2007

Politique

J'ai cette fâcheuse tendance à coucher avec des gars, ou du moins à faire des choses, des rapprochements avec eux dans un but purement politique. Exemple.

Depuis trois semaines, je me tiens dans un gym du centre-ville. J'y prend des cours de yoga, un truc granole avec un prof bizarre, une chance que pour les étudiants ça coûte pas cher parce que j'aurais lâché ça depuis longtemps!

Au premier cours j'ai vu ce garçon. Smarties. Pas très grand, pas particulièrement beau, légèrement gras (quoique c'est loin de me déplaire), il était habillé en jaune et doré des pieds à la tête; tous ses accessoires fittaient ensemble et des accessoires, croyez-moi qu'il en avait! Un style incroyable, le genre de chose que je n'aurai jamais mais qui lui allait si bien. J'ai appris plus tard qu'il travaillait pour une boutique de vêtements, ça explique bien des choses.

Comme c'est le seul gay dans ce cours presque uniquement constitué de filles, je me suis fait copain-copain avec lui dès le départ, prenant innocemment place près de lui, engageant conversation sur n'importe quel sujet, etc. Je n'avais pas d'arrières-pensées, pas de but sexuel avec lui, tant mieux si ça arrivait, sinon tant pis.

Sauf que. Sauf que je me suis rendu compte, à la deuxième semaine, que c'était le meilleur ami de F'n'R, mon ancien fuckfriend. Et que F'n'R m'a un peu énervé depuis deux mois. Il ne me voit plus, me pose des lapins, me doit de l'argent... Alors quand j'ai su que ce garçon était très près de mon ancien ami moderne, j'ai voulu m'en servir. J'ai décidé que j'allais finir par l'embrasser.

Manoeuvre classique; je prétend que je suis moche ou gros ou con ou quoi que ce soit que je sais faux, pour qu'il m'accorde de l'attention, se rapproche de moi, et tombe dans un piège. Même si je ne faisais que l'embrasser je serais heureux. Je ne cherche pas une satisfaction sexuelle là-dedans. Simplement un but politique.

Purement politique.

mardi 18 septembre 2007

Le Chat d'Hochelaga

J'ai déjà parlé de Gay411. De cette bible du gay québécois, où tous ont un profil, où tous cherchent du sexe, pour maintenant ou plus tard, librement ou malgré un conjoint, malgré ce que les participants peuvent y dire, cachés derrières les étiquettes «friends», «love» ou «chat». Du fait qu'on y trouve peu de sérieux, où le taux de beaux parleurs par rapport aux réels faiseurs est très élevé. Du fait que nous sommes souvent déçus par ce site donc.

La semaine dernière, j'ai conmencé à parler au Chat sur 411. En fait, c'est lui qui est venu à moi, en me disant que mon profil était intéressant, qu'apparement je lui ressemblais. Nous sommes rapidement passé à MSN, vu la faible qualité du service de messagerie de 411 (mais ça c'est une autre histoire...)

Nous n'avons pas beaucoup parlé sur le coup, mais nous nous sommes retrouvé sur le net samedi dernier, à mon retour d'un anniversaire de mariage, après que F'n'R, mon fuckfriend jusqu'à la gay pride, ait annulé notre rencontre prévue ce soir-là. Nous avons parlé de nos fantasmes, de ce que nous aimions; il me dit qu'il est 100% top, dominant, qu'il aime faire faire ce qu'il veut à ses baises, qu'il est kinky... je lui réponds que nous sommes totalement compatibles... Nous avons fait du sexcam, c'était vraiment intense, moi qui vient assez peu et sans que ça fasse un beau jet droit (ça coule le long de ma verge généralement), j'ai pu voir mon sperme monter très haut sur l'image de la caméra... j'étais fier, pour sûr!

Nous nous fixons rendez-vous pour le lendemain matin, chez lui. Il doute clairement de moi, et je le comprend, il a peur que je ne sois pas sérieux. Que je sois un beau parleur, mais pas un faiseur. Ou que je ne sois pas aussi osé que je le disais.

Je l'appelle juste après avoir pris ma douche dimanche, je me mets en route et arrive chez lui presqu'une heure plus tard, à 11h30. On passe directement à sa chambre, directement sous les couvertures, en cinq minutes nous sommes nus, sa graine dans ma gueule. Pas de niaisage. J'aime ça ainsi.

Sauf que. C'est un embrasseur timide; moi, quand je baise pour baiser, j'aime que le gars utilise beaucoup sa langue, qu'il mette trop de salive, que ce soit vraiment sauvage, animal. Lui donne de petits baisers presque prudes avec ses lèvres, sortant à peine sa langue. Pour un gars qui, moins de douze heures avant, me disait qu'il allait, et je cite, me soumettre «comme une chienne finie, comme une vieille pute», ça partait mal. À mon tour donc de douter.

Le doute s'est rapidement dissipé, il avait énormément de vigueur... il s'est réveillé après cinq minutes de fellation, devenant plus actif; me prenant la tête à deux mains, il a vraiment enfoncé son pénis dans ma gorge, m'étouffant, me donnant des hauts-le-coeur, m'empêchant de respirer. Sa queue n'étant pas trop longue, je pouvais le prendre au complet en bouche, ce qui provoque toujours son effet chez les hommes...

Il m'avait dit qu'il était «100% safe» sur MSN, ce que je suis aussi. Alors que je suis couché sur le dos, les jambes sur ses épaules, et qu'il déballe sa capote, il me dit: «j'espère qu'un jour on se fera assez confiance pour se passer de condom...»

WTF!?! 100% safe et, après une demie-heure à me voir, il parle déjà de se faire confiance, assez pour du bareback? Pas fort comme stratégie, non seulement d'avoir cette idée mais aussi de choisir ce moment, déjà que la pose de l'armure de latex est un turn-off majeur... Et c'est clair que je ne lui ferai pas confiance, pas tant pour me protéger moi que pour le protéger lui, on ne peut jamais être sûr de rien, et c'est pas demain la veille que je serai fidèle à un fuckfriend...

Après avoir rapidement mis derrière nous ce faux pas, il me prend... sans bander mou! Ça faisait vraiement longtemps que je n'avais pas vu un gars bander aussi dur avec une capote, d'habitude ça ralentit leurs ardeurs... pas pour lui! Et là il ne niaisait plus. Il me baise comme je n'avais pas été baisé depuis un sale bout. Me mord les seins. Me gifle. Me frappe les couilles. Me regarde gémir, un regard sardonique dans les yeux.

Il adopte ensuite ma position préférée: lui debout, moi sur le lit, il me prend doggystyle en me tirant les cheveux pour me pénétrer le plus possible... soit c'est un hasard, soit qu'il se souvient m'avoir entendu lui dire ça la veille. Je crois qu'il s'en souvient, puisque du début à la fin il cherchera mon plaisir, il voudra me donner les meilleures sensations possibles, et ça ça fait du bien.

Il se retire, se découvre en me refout sa graine dans la bouche. Me refait étouffer. Il me vient au fond de la gorge, mais pas moi, j'attend le deuxième round. Et m'assure qu'il y en aura un par le fait même.

Nous nous sommes couché, collés l'un sur l'autre, sous la couette. Pendant une heure, nous resterons ainsi, bougeant uniquement pour changer de position ou pour caresser l'autre. Une heure de tendresse qui me sera très précieuse; pour une rare fois je semble avoir trouvé quelqu'un qui aime le sexe comme moi, hard et sans attaches, et qui peut être très tendre, très doux lorsqu'on ne baise pas. Et qui peut parler d'élections américaines sans me pénétrer. Et qui peut faire des dodos collés. Enfin.

Deux autrs fois nous avons baisé ce jour-là. Avec quelques variantes; crachat sur mon visage, étranglement, etc. Trois fois en cinq heures, il est venu, moi deux fois, les trois fois il m'a baisé avec la même énergie... En plus, après notre séance de cam, il était venu deux autres fois... performance plus qu'intéressante!

Nous sommes parti ensemble, nos chemins se séparant à mi-parcours. Il m'a demandé si j'aimerais le revoir... Comme il m'a dit qu'il aimait, entre autres choses que nous n'avons pas eu le temps d'essayer, le bondage et les golden shower, je vous laisse deviner ma réponse...

mercredi 12 septembre 2007

Revirement

Vous avez déjà pensé comment un événement isolé peut déclencher une série d'actions qui aboutiront à une situation finale complètement inattendue?

Imaginez le Basilisque: un jeune garçon, en secondaire IV, ami des filles. Il a de beaux traits, mais on devine qu'ils se raffineront plus tard, pour l'instant il n'est pas particulièrement beau, son adolescence est des plus ingrate.

Imaginez que ce garçon soit gay. Tout le monde le sait, c'est un secret de Polichinelle. Je dis tout le monde, mais c'est faux: lui-même l'ignorait je crois.

On jase là, imaginez que le Garçon Débauché vient de s'épanouir et de faire son coming-out. Il veut répandre la bonne nouvelle que c'est donc plaisant d'être gay. Quitte à bousculer ceux qui ne sont pas prêts.

Dans votre imaginaire toujours, dites-vous que le Garçon a découvert, au hasard des salons de discussion de Caramail (aaaaah la belle époque!), que le Basilisque était gay. Pas découvert, mais bien confirmé que.

Dans son esprit pétri de bonnes volontés, le Garçon aurait écrit un long courriel au Basilisque, étalant les preuves et offrant toute son aide. Dites-vous qu'il avait grand coeur, à l'époque à tout le moins.

Attendant une réponse pleine de gentillesses, de pleurs, empreinte d'un sentiment de libération (aaaah le fardeau de l'homme gay émancipé!), imaginez sa déception lorsqu'il reçu un courriel bref et sec, où le déni était clair. Le Basilisque n'était pas gay, selon cette missive.

Le Garçon, désemparé, aurait laissé la situation bouillonner sous le couvercle. Puis, à la fin du secondaire, leurs chemins se seraient séparé; un serait demeuré en banlieue, l'autre aurait pris le chemin de la ville.

Ayant perdu contact avec lui, le Garçon aurait néanmoins su, par le téléphone arabe, eu de ses nouvelles. Il aurait retrouvé son MSN, ils se seraient parlé. Le Basilisque se serait excusé au Garçon qui, bien qu'il n'ait rien laissé paraître, traînait cet incident somme toute mineur depuis des années sur sa conscience.

Ils se seraient parlé, à l'occasion. Croisé dans le Village. Rien d'extraordinaire, rien de trop profond.

Puis, le Garçon aurait reçu une webcam en cadeau. Et aurait voulu l'essayer. Naturellement, le Basilisque et lui se seraient ramassé nus et se seraient masturbé ensemble.

Et le Basilisque aurait invité le Garçon à venir partager son lit. Deux soirs de suite.

Bien sûr, ce n'est que supposition; un tel revirement serait fort peu probable. Ou en tout cas très cocasse, non?

dimanche 26 août 2007

Party + maison = désastre

J'ai plusieurs théories de vie; une de celles-ci, c'est que tout party résidentiel va mal virer. Qu'il y aura toujours un fuck quelque part. Pour moi, une maison est un lieu de sérénité, de paix, et elle est conçue pour ça. Pas pour recevoir des dizaines de gens pour danser, bouger, circuler. Le Unity est fait pour ça, pas votre appartement.

Il y a quelques temps, j'ai été invité à la pendaison de crémaillère d'un ami récent à moi, Turtle. Lorsque nous nous sommes rencontré, le déclic fut instantané, l'attraction immédiate, mais pour plus que du sexe; je voulais m'en faire un très bon ami. Au fil de discussions, il me dit qu'il croit vouloir plus que du sexe avec moi (oups!), je lui fait comprendre que je n'y suis pas prêt, il veut donc qu'on arrête d'avoir des rapports sexuels. J'accepte, je serais son ami chaste (eh oui, je préfère perdre du sexe plutôt qu'un ami!)

Je vais donc à son party, j'apporte un joli cadeau, visiblement apprécié par lui et son colocataire. La soirée avance, je butine à gauche et à droite, que des filles et des straights, je jase, je m'intègre parfaitement à cette bande de sympathiques inconnus. Puis, alors que je commençais à être affecté, je les vois arriver... deux gars, visiblement gays, appelons-les Diva (petit, grand souci de la mode, toujours la pose de diva, justement, cute à mort) et Viril (grand, belle mâchoire, foncé, poilu juste assez, il transpirait la virilité, évidemment). Immédiatement, Turtle glisse à mon oreille que Diva m'a vu sur Facebook, et qu'il me trouve de son goût.

C'est fatal. On me dit que je suis beau, on me gonfle l'égo un minimum et paf! je tombe dans les bras du premier venu. Je jase avec eux, mais je m'efforce de changer de gang de temps à autre. L'alcool aidant, lorsque Viril me met au défi de le suivre à la salle de bains, j'accepte sans hésiter. On s'y enferme, je m'agenouille, je le suce; deux, trois minutes peut-être et il est venu dans ma bouche. On sort rapidement. Rien de trop choquant, bref.

Diva est visiblement jaloux, il m'y traîne à son tour. Sauf que lui, c'est long. Il a beau m'enfoncer sa queue au fond de ma gorge, me frapper au visage avec celle-ci, rien n'y fait; il veut mon cul, je sors chercher un condom dans mon sac. Il n'arrive pas à me pénétrer, on décide de remettre ça à plus tard.

Je sors de la salle de bains, je sens déjà le poids de la culpabilité sur mes épaules. Je sais que j'ai fait très mal à Turtle, qui me trouvait merveilleux. Je savais que je l'avais déçu à un point quasi impardonnable. La suite des choses allait me le confirmer.

La soirée tire à sa fin, je ne sais même pas quand Viril est parti. Diva m'incite à aller chez lui, me disant qu'il avait envie de dormir collé, qu'il ne voulait pas de sexe. Je n'ai qu'une parole, Turtle m'avait offert (demandé? je ne sais trop...) de dormir chez lui, collé sur lui. Je lui demande donc s'il préfère que je quitte avec Diva, sa réponse est vague et évasive, je garde donc mon plan original.

Lorsqu'il ne restait plus que Turtle, son coloc et moi-même, mon ami m'a demandé, candidement, à 5h du matin, comment je comptais rentrer chez moi. J'ai tout compris à ce moment-là. Compris à quel point je l'avais blessé, déçu, et que j'étais un monstre. Un monstre guidé par le sexe, un monstre facile et irrespectueux. Je me suis excusé, disant que j'étais un trou de cul. «Effectivement, on peut difficilement faire pire» fut sa réponse, déchirante. J'ai ramassé mes cliques et mes claques et je suis parti avec le premier bus.

Je suis arrivé chez moi à 6h30, après une heure de transport en commun et de taxi, saoûl au soleil levant, me sentant sale à l'extérieur comme à l'intérieur. Passé le pas de ma porte, je me suis déshabillé et j'ai écris un long message à Turtle pour m'excuser.

En mon fort intérieur je sais que j'ai tout gâché, qu'il ne reviendra jamais à moi. Je n'attend pas de réponse et encore moins de pardon, mais néanmoins je garde un petit espoir.

mercredi 15 août 2007

Werewolf

J'aime les hommes d'expérience, c'est clair. Le Danseur m'énerve depuis un bout de temps, il est trop jeune. Mais les hommes d'expérience sont parfois d'une quétainerie...

Vendredi, je suis sorti au Unity avec quelques amis de longue date, rien de prévu en particulier. On prend un verre sur la mezzanine, je regarde les gens, il n'y a pas trop de monde. Comme toujours, je croise des connaissances, mes amis également. Une de ces connaissances d'un ami, c'était le Loup. Cute, je lui donnait 26, 27 ans. Il voit qu'il a envie de moi et je sais qu'il a vu que je le voulais. C'était clair, sans équivoque, seulement par le regard, le sourire.

Il s'éloigne, jase à d'autres, je ne le perd pas du coin de l'oeil. On finit par aller danser, tous ensemble, mais moi je reste près de celui qui connaît le Loup. On danse de façon assez sensuelle, voire sexuelle, il fait chaud comme c'est pas permis, tout le monde est en manque et ça paraît. Vers 2h30, le Loup vient rôder près des brebis innocentes (!), peut-être pour s'assurer une place en fin de soirée.

À la sortie du bar on va manger au centre-ville, moi je suis à-côté de lui, et mes allusions sont très peu subtiles, je veux qu'il me ramène chez moi. Si j'ai appris une chose qui m'est très utile avec les hommes, c'est qu'il faut être franc, direct, osé, voire déplacé pour avoir ce qu'on veut. En tout cas, avec moi ça fonctionne plutôt bien!

Finalement, on va tous dans la même direction, on doit déposer notre ami commun, pour connaître son trajet, il me demande où j'habite, comme une dernière confirmation que je veux le suivre (au lieu de demander où je vais, il a la délicatesse de poser une question plus neutre... bon point!), je lui répond que «j'habite où tu veux, chéri!». Son sourire dans le rétroviseur me satisfait amplement.

Il dépose notre ami, on débarque chez lui. Et c'est là qu'il a hérité de son surnom du Loup. Il y en a partout! Dans des cadres, sur les couvertures, les tasses, en bibelots, partout des loups! De ces loups qu'on voit sur les cotons ouatés, identiques! Avec des pleines lunes, des rochers, des silhouettes d'arbres... un cauchemar! Bref on passe au lit, il est d'une grande douceur.

On s'embrasse beaucoup, on se caresse, il me fait sans cesse des mini massages (c'est plus le temps messemble) du bout des doigts. Je me déniaise, j'attaque ses sous-vêtements, je le prend en bouche, il adore; il a un pénis relativement plus petit que la moyenne je dirais, mais il a une érection d'une rigidité incroyable, une belle, avec des beaux testicules, et son scrotum constitue une zone incroyablement érogène chez lui (ça tombe bien puisque chez moi aussi).

On se joue chacun après, nous nous exprimons pas mal, mais ça demeure plutôt soft, plutôt classique. Contrairement au Danseur, après m'avoir enculé pendant 10 minutes il m'annonce qu'il va jouir, ça durera pas 2 heures, ce qui est une excellente nouvelle, surtout qu'il devait être 6h environ.

Nous sommes demeurés sur son lit, il a dirigé pas mal du début à la fin, il semblait comblé, en extase. Nous n'avons pas eu de positions très créatives, quoique lorsqu'il est venu il était à genoux sur le lit, moi sur le dos, les pieds à plat mais les genoux remontés sous ses bras, le cul à plusieurs centimètres du matelas, il avait un angle de pénétration très agréable.

Nous nous sommes endormi, une excellente nuit de sommeil même si je dormais chez un inconnu, sauf pour ces cauchemars concernant mon vélo qui ne me quittaient pas l'esprit, je ne sais trop pourquoi.

Au réveil, je l'agace à fond, et je lui fais faire une des choses que j'aime le plus; je reste couché (je suis paresseux quand même), et je le fais mettre à califourchon sur ma poitrine, de telle sorte que je peux le sucer. Et mieux encore, je le fais avancer, pour que je puisse à tour de rôle lui lécher le scrotum, la zone directement entre les cuisses, puis l'anus, et j'imprime à son bassin un mouvement de va-et-viens, pour qu'il se stimule sur mes yeux, mon nez, mes lèvres, ma langue. Après une dizaine de minutes de ce manège, il vient sur mon visage et dans ma bouche, et je jouis quelques secondes plus tard, sa queue toujours dans ma gueule.

Alors qu'on se nettoie, il s'étonne du fait que je sois un vrai cochon. Il a apparemment beaucoup à découvrir sur moi encore!

lundi 30 juillet 2007

Promenons-nous dans les bois...

J'ai été hier à la gay pride avec le Lunetier, on a passé la journée ensemble. Toujours collés, toujours main dans la main, je me suis amusé à lui susurrer des phrases érotiques à l'oreille, à faire des phrases à double sens, à le toucher sans qu'il ne s'y attende à des endroits pas très publics de son corps.

Tout ça pour arriver à la fin de la soirée, un peu chauds tous les deux. On arrive à son auto, on ne peut aller à mon appartement (les parents de mon colocataire y passaient la nuit) et lui habite chez ses parents. Un autre (une chance qu'il a une auto, il serait éliminé sinon). Je lui demande s'il a un plan, il me dit qu'il a besoin d'aide pour réfléchir; il me penche la tête sur son entre-jambe, à la blague. Le prenant au mot, je commence à défaire ses pantalons.

Il sort son pénis, après pas mal de niaisage. Il n'est pas trop long, alors je peux le prendre au complet, jusque dans ma gorge (on est salope ou on ne l'est pas hein). Il a l'air de vraiment apprécier, mais il ne se laisse pas déconcentrer. Je lui demande s'il a une idée, mais il a toujours besoin de motivation. Pauvre de moi.

Finalement il trouve un petit boisé dans un quartier résidentiel, proche d'une école. On débarque, je prend mon sac avec moi. On marche un peu, on s'arrête, et je lui fais une pipe... une des meilleures que j'ai administré dans ma vie je crois. Il faut dire que toute la journée j'ai vu ces corps autour de moi, toute la journée nous nous sommes touché, toute la journée j'ai pensé à cette queue dans ma gueule.

Il vient sur mon visage, mon cou, mon chandail, mes cheveux. Je fouille dans mon sac, je sors mon appareil, il comprend le message. Résultat: un photo shoot de moi, couvert de sperme, me masturbant dans un chemin de terre. Puis éjaculant. Et mon visage empreint de béatitude.

La prochaine fois qu'on baise en plein air cependant, faudra qu'il me baise. Je m'y engage ici, maintenant.

samedi 28 juillet 2007

Lunetier

J'ai rencontré le Lunetier par Gay411 (un autre!) il y a un mois de cela. Super drôle, bitch à souhait, il a un joli visage. Un soir que je suis fin saoûl et totalement seul à l'appart, je l'invite à faire un tour. «Seulement une demie-heure» dit-il, sa mère le pressant de rentrer.

Il arrive chez moi, il est comme en photo, quoique ses lèvres sont plus pulpeuses encore. Il est définitivement arabe, par sa peau foncé, sa pilosité évidente, son type de cheveu. Je suis complètement bourré, j'ai de la difficulté à me déplacer. Je lui fais visiter toutes les pièces, puis on s'assoit pour jaser. Du coin de l'oeil, je regarde l'horloge. Vingt minutes ont passé.

À ving-sept minutes, je décide de lui refaire visiter ma chambre. Je lui montre les babioles qui l'emplissent. Après trente minutes, je le jette dans mon lit. À trente et une, je lui dis «oups, déjà une demie-heure, tu dois partir!» Il me regarde avec des éclairs dans les yeux mais continue à m'embrasser.

Nous nous déshabillons, je reste coucher et il va me face fucker comme un pro. Vraiment, j'ai adoré ça. Pour une première fois avec moi, il a su trouver mes points sensibles et commencer à explorer mes fantasmes masochistes.

Je compte bien le revoir cette semaine. D'autant plus qu'il a une auto ;-)

dimanche 22 juillet 2007

Reprise avec le Danseur

Le Danseur, celui avec qui j'ai connu un quasi-échec sexuel m'a donné une deuxième chance. Nous sommes retourné danser samedi, toujours au Unity, encore une fois les premiers arrivés, toujours les derniers sortis. Il m'avait invité chez lui par la suite, à Laval, chez ses parents (il n'a pas 20 ans, dois-je le rappeler), qui étaients partis pour la fin de semaine. On prend le taxi après la soirée, on arrive chez-lui, je visite rapidement (vive la banlieue décidément) et on passe aux choses sérieuses.

Moi je ne pense qu'à une chose... être à la hauteur! Je niaise pas, il me pénètre, et c'est vraiment bon. Trop. J'aime vraiment trop ça, et lui a vraiment chaud. Il est si beau... suitant, haletant, je me démenais, je n'étais pas venu depuis 48h (un presque record je crois)... j'ai enduré pendant beaucoup plus longtemps que la première fois, quand même, j'étais bien meilleur je crois, mais tout de même je suis venu bien avant lui... j'étais vraiment pas content de moi.

Mais tout de même, le lendemain au moment de se quitter, il m'a montré «pour référence future» le lieu des arrêts d'autobus du quartier. Rassurant, quand même!

mardi 17 juillet 2007

Vieillissant

Je ne suis pas vieux, au contraire; à 22 ans, j'ai la vie devant moi! Mais quand même, je me sens vieillir. Dans les clubs, à 2h je suis fatigué. Faire 12h de travail est un grand marathon pour moi désormais. Quand je vais danser je suis racké pour 2 jours. Vous voyez le genre.

J'ai ramassé quelqu'un au Unity vendredi dernier, un ti-gars de 19 ans, cute à mort. Premiers arrivés sur le plancher de danse, nous avons été les derniers à le quitter. Ouch. Je l'ai ramené à mon appart, j'ai joui en, quoi... 10 minutes? Max? La honte... J'ai néanmoins fini ma job, j'ai de la classe. Il a joui presque deux heures plus tard...

Je l'ai laissé à moitié satisfait, je me suis excusé le lendemain, il a fini par admettre que c'était pas top-génial. J'ai peur qu'il croit que c'est moi ça, que je suis toujours ordinaire comme ça, il m'a dit qu'il était une bête, clairement il croit pas que j'en suis une aussi.

Au moins il m'offre une seconde chance. En espérant que je sois plus calme et qu'il soit en extase, cette fois, j'en reparlerai.

samedi 14 juillet 2007

Irrésistible

C'est plate, mais je suis irrésistible. Je crois que, de tous les gars que j'ai voulu et que je savais accessibles, lorsque j'ai vraiment essayé d'avoir quelque chose avec eux, j'ai réussi. Encore une fois ce soir, un gars tout à fait ordinaire que je connaissais de l'université est venu chez moi, après que j'aie gossé pendant une bonne heure, par des sous-entendus, des avances subtiles, toujours sous forme de blague... mais ce n'en était pas une!

J'ai du charme. Je le sais. J'en abuse. Lorsque j'ai envie de sexe, je sais quelles phrases utiliser, et lesquelles éviter. Je sais m'adapter à une foule de situations, de garçons aussi. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis un sweet talker, apparemment. Tant mieux, ça facilite bien des choses!

Merci au Cégépien d'avoir partagé quelques instants avec moi, merci à toi d'avoir fait une gaffe pour te retrouver avec moi. Merci d'avoir confirmé mon charme magnétique.

mercredi 11 juillet 2007

Couple monogame (mais hypocrite)

Lorsque j'ai sorti avec M. Data, pendant près de cinq années, de l'âge de 17 ans à 21 ans, il m'a fait gobé une règle claire: l'infidélité serait fatale. J'embrassais un gars, peu importe qui, et ce serait fini entre nous. Il avait cette conception de la monogamie que, par amour, j'ai accepté, sauf à quelques exceptions. Mais quand même, connaissant mon appétit sexuel, en ajoutant à cela le mix d'hormones du gars qui sort pour les premières fois dans le Village et ses bars, j'ai eu quelques incartades... mineures. Genre j'ai dû embrasser 7-8 gars au total, et faire 2-3 pipes. De mon souvenir, je n'ai jamais joui avec quelqu'un d'autre que Data pendant tout ce temps.

Je me suis fait pincer une fois. Un party de Noël au Drugstore, un gars super beau, superficiel et artificiel comme c'est pas permis soit, mais tout de même, on se teasait sur MSN depuis plusieurs semaines, il était vraiment troublant... le Démon Blond. La soirée était bien entamée, il restait mon meilleur ami (qui n'aimait pas Data, et celui-ci le lui rendait bien), l'amie du Démon, lui et moi. Dans les toilettes, je l'ai frenché. C'est tout. Le lendemain, au bureau, crise de Data au téléphone, je ne sais pas comment il l'a su, mais ça a failli finir là. Vous voyez le genre?

Quelques mois avant que je le laisse, j'ai activé la fonction d'archivage de mIRC, logiciel très utilisé par Data, après qu'un de mes très bons amis m'ait dit qu'il avait cru reconnaître Data, et qu'il lui avait fait des avance. Je suis allé à la pêche un peu plus tard dans le mois, et j'étais enragé. Dans un de ses chats, il disait ceci (les nicks ont été un peu modifiés, les fautes corrigées, des segments tronqués):

MaX: ASV?
Data: hochelaga
Data: 25, toi?
MaX: 19 g mtl
MaX: tu reçois?
Data: en temps normal ou mais la mon chum est à la maison alors je me déplace

J'ai regardé l'heure, je dormais après avoir travaillé de nuit. Je dormais à 4 mètres de mon chum, et lui se magasinait une baise sur mIRC. Et je n'avais pas le droit d'embrasser un autre gars! Je sais pas vous, mais moi ça m'a fait gueuler, rager, frapper dans les murs. Je ne lui ai jamais montré ça, ni tous les autres chats que j'ai imprimé. Juste au cas. Au cas qu'il me revienne, qu'il me dise que je l'ai trompé. Qu'il parle dans mon dos. Qu'il veuille commencer une game de salissage.

Salaud. Jamais je ne me suis ennuyé de toi. Jamais.

dimanche 8 juillet 2007

Poppers

J'ai essayé, avec mon fuckfriend, du poppers. J'en avais souvent entendu parler, j'en avais souvent vu dans le comptoir chez Priape, ses qualités dans les récits sexuels semblaient incroyables. On commençait à s'amuser lorsqu'il me dit:
«T'as déjà essayé ça, Garçon Débauché, du poppers?»

Parenthèse: je n'aime pas ce qui altère mon esprit. Je ne fume pas, ne prend pas de drogue. Pas par peur de l'effet, mais plus par peur du moyen; inhaler de la fumée je déteste. Me piquer me donne des sueurs. Et sniffer de la poudre, je ne sais pas pourquoi, ça me fait croire que mon nez va se mettre à pisser le sang partout. Si je prend de la drogue un jour ce serait davantage sous forme de pilules, je crois. Fin de la parenthèse.

«Non. Mais je suis prêt à tout essayer! (et c'est vrai)»
Il m'en a fait respirer, des deux côtés. Dans ma tête, pendant que j'aspirais, les souvenirs des histoires de cul incroyable sous le poppers, où on perd la tête, où on veut du sexe immédiatement et de façon incroyablement sauvage, me revenaient en tête. Immédiatement, j'ai ressenti une vague de chaleur en moi, un peu comme lorsqu'on prend une bonne shot de vodka en rentrant à la maison, l'hiver. Mais de l'extase? Non. Mon anus était plus dilaté, c'est sûr, mais je n'étais pas plus sauvage que d'habitude.

Question: suis-je déjà plus addict au sexe qu'un humain normalement constitué peut l'être, ou si je suis simplement insensible au poppers? Je devrai vérifier...

jeudi 5 juillet 2007

Cours du soir

J'ai eu quelques baises dans les locaux de l'UQAM. C'est pratique; tout près de ma job, accès direct au métro, j'ai des amis qui ont accès à certains locaux à accès restreint...
La première fois, c'était avec mon ancien fuckfriend (le Frileux), dans un local verrouillé justement, dans lequel il a pu entrer. La baise qu'on y a eu, c'était incroyable... assez pour que, le lendemain, il ait les genoux encore en sang d'avoir fait du doggystyle sur un tapis commercial assez ras.
Une autre fois, avec un ami du Frileux, une simple pipe dans ce même local, alors qu'il était en couple. Devant les fenêtres donnant sur le centre-ville, avec la possibilité de se faire surprendre n'importe quand, par n'importe qui, tout pour m'allumer quoi!
J'ajoute à cela quelques pipes dans les toilettes, évidemment... j'ai hâte d'y être étudiant à temps plein, mes pauses seront bien remplies je le sens!

jeudi 28 juin 2007

Masturbation exhibitionniste

Je n'ai jamais eu de baise tant exhibitionniste que ça; certes il y a ma première relation sexuelle avec mon ex, dans un parc municipal, sur la pelouse, aux abords de la piste cyclable... même aux petites heures du matin il y a des gens qui circulent dans ce parc... moment mémorable.
Mais pour me masturber, tous les endroits sont bons. Lorsque j'étais plus jeune et que je faisais du vélo la nuit, je me masturbais pendant que je roulais, le temps passait bien plus rapidement. Notons aussi dans un autobus, mon manteau sur moi me cachant des autres passagers, plutôt rares généralement, mais les gens à l'extérieur pouvant sûrement voir, par la fenêtre, ce que je faisais. Bien sûr au travail et à l'école, dans les salles de bains, à plusieurs reprises. Mais la fois la plus mémorable fut dans une salle d'attente d'un médecin... j'étais seul, la réceptionniste était occupée, je me suis branlé, je suis venu, personne n'as rien vu, c'était vraiment spécial.

Pourquoi n'ais-je jamais eu de sexe exhibitionniste? Je ne sais pas. C'est sûr que si je vais au sauna je voudrai me faire baiser et m'arranger pour qu'on me voit... j'aime savoir que d'autres sont excités par ma vue. Si j'étais plus dans les standards de beauté, j'aimerais être acteur pornographique je crois...

mercredi 27 juin 2007

Dépasser ses limites

Wow. Tel qu'annoncé à la fin de mon message d'hier, j'ai eu ma deuxième expérience de sexe avec un gars trouvé sur internet hier.
Toujours grâce à Gay411, j'ai découvert l'Improbable Dominant en fin de semaine. Le type est à la fin de la vingtaine et se dit bottom totale, bref tout ce que je ne cherche pas. Et je suis sceptique que, vu ses préférences sexuelles, il puisse m'apporter ce que je cherche. Il pique néanmoins ma curiosité, me disant qu'il saurait me soumettre, me traiter comme un moins que rien, etc. Bon. J'embarque dans son jeu, et de la façon qu'il me parle il pourrait me soumettre de joli façon. Surtout, il me promet d'explorer mes fantasmes au maximum, notamment mon attrait pour l'uro et le scato.
On se donne rendez-vous mardi soir, à une station de métro près de chez-lui, près du centre-ville. Lorsque je le vois, sa taille me rappelle celle de mon ex; il me dépasse d'une bonne demi-tête.

Je le suis jusqu'à chez-lui, je le trouve réservé quand même (moi, fidèle à mon habitude, je suis volubile comme c'est pas possible). On entre, il m'offre à boire, je cale presque ma bière (fait rarissime, d'habitude une bouteille me dure genre une heure). J'en prend une deuxième. Il me fait des shooters. Je suis presque saoul (je suis sensible, c'est pas ma faute!)

Puis, on passe aux choses sérieuses. Il me fait coucher sur le ventre dans son lit, sors sa ceinture... et me fait incroyablement mal. Sur les fesses, la douleur était supportable, mais dans le dos... vraiment je pleurais. Et tout ce qu'il disait c'était que je criais trop fort, que je devais me contrôler. C'est à ce moment que j'ai compris que ce serait une baise vraiment intense.

Il m'avait dit de ne pas aller à la toilette avant qu'on ne se voit, je m'attendais à être beurré. Mais je ne savais jusqu'où j'étais prêt à aller, j'étais en exploration totale, avec un homme expérimenté... j'étais en confiance. Je m'ouvre, il ressort tout sale bien entendu... il approche ses doigts de mon visage, c'est plus fort que moi, je goûte au produit de mon cul. Ça goûtait... le café. Et le chocolat. Sérieusement. C'était réellement dégueulasse, mais viarge que j'aimais ça. Je ne pouvais plus m'arrêter. Il m'a fait m'accroupir par terre, m'a fait chier sur le sol, et m'as fait manger un peu de mes déchets. Je n'ai pas pu, les hauts-le-coeur étaient trop puissants. Il m'en a alors étalé sur le torse, j'en avais déjà plein le visage.

Je suis allé me laver, mais avant je me suis regardé un bon deux minutes dans le miroir... j'étais réellement bandant. Il n'y a pas d'autres mots. Je me suis lavé, et il a réalisé un autre de mes fantasmes: le golden shower. Wow. Déchéance totale, une fois de plus, j'adorais la sensation. Je me lave à nouveau, on retourne dans sa chambre à coucher, je lui fais une fellation dont moi seul semble avoir le secret, mais ses racines de bottom refont surface; il ne veut pas me sodomiser.

J'étais vraiment déçu. J'aime vraiment trop la sensation d'un pénis dans mon cul, c'est incroyable. On s'est masturbé, côte à côte, en nous racontant des expériences et des fantasmes... il va assez loin dans les siens, relativement morbide, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'imagine qu'il n'y a rien de tel qu'un bottom pour vous faire sentir comme un bottom, ce qui semble logique... Il finit par venir sur mon visage, j'étais couvert, c'était trop bon.

On se lave, on se couche, et on parle. C'est cool, ça venait briser le cliché que deux gars qui sont là juste pour baiser ne se parleront pas. J'ai trouvé quelqu'un de très intéressant, le genre que j'aimerais avoir comme ami pour beaucoup plus que le sexe...

Je suis rentré chez-moi par la suite, il avait un rendez-vous tôt ce matin, je pars bientôt travailler, satisfait comme je ne l'avais pas été depuis très longtemps...

mardi 26 juin 2007

Première prise du web

J'ai laissé mon chum à la fin de l'an dernier, après plus de quatre ans avec. Ma majorité, la fin de mon secondaire, la découverte de la vie autonome, j'ai vécu tout ça avec lui. Mais je n'ai pas vécu les one nights. Je n'ai pas connu les promenades nocturnes au parc et les rencontres qu'on peut y faire. Et je n'ai jamais pu ramasser un gars sur le web.

J'y ai remédié en février. Sur gay411 (où d'autre?), j'ai trouvé ce français, pas très joli et qui était très français en ce sens qu'il aimait se vanter. C'était clair. Pour me convaincre de son «sérieux», il m'a envoyé une photo de lui et d'un ancien premier ministre canadien. Le hic, c'est que le cliché a été pris dans un genre de souper spaghetti, où n'importe quel politicien se ferait prendre un photo avec le premier quidam venu, pour faire de la publicité gratuite. Mettons que j'ai un peu ris de lui.

Il m'a convaincu en me disant qu'il était dominant, et qu'il avait beaucoup de sperme lorsqu'il venait. Je suis donc allé chez lui, à Montréal, après ma journée d'école. En entrant, j'ai remarqué les meubles tape-à-l'oeil, faussement vieillots, les cadres trop grands et trop dorés pour le quartier. Dans sa chambre, il me montre tous ses gadgets, me dit qu'il a eu un des premiers terminaux Illico HD (ah bon).

On passe aux choses sérieuses, il se déshabille, son pénis est bizarre; courbé, pas très gros mais d'une jolie longueur. Je le suce, je remarque qu'il sent bizarre... il s'est parfumé la queue! N'importe quoi... on enclenche la vitesse supérieure, j'aime comment il va avec moi, mais il prend clairement plus son pied que moi. Et côté domination... le néant.

Une chose de positive, il avait pas menti sur la quantité de sperme. Une mer. Sur mon visage. Y'avait de quoi être heureux et se sentir soumis. Sauf qu'après ça il s'est endormi. Je suis pas venu.

J'ai dormi, on a recommencé, pas mal la même chose. Et lorsqu'on (ou plutôt il) a eu fini, il s'est rhabillé. J'ai toujours pas joui. Pour me venger, j'ai volé une paire de batteries rechargeables qui traînait. Sous son nez, en sachant qu'il s'en était rendu compte.

Je me suis dit que ça n'allais plus jamais m'arriver, que j'avais essayé, que c'était une expérience. Mais je vais remettre ça mardi soir. J'en redonne des nouvelles.

lundi 25 juin 2007

Sauna, pas pour moi

Je n'ai jamais été dans un sauna. Ces établissements où des hommes, j'imagine plus âgés que ce que je voudrais, vont pour baiser me répulsent.
Étrangement, j'ai l'impression que même les murs y ont des MTS.

Je vais pourtant m'y aventurer jeudi. Un garçon sur Gay411 m'a contacté et m'a proposé de m'y emmener. Un Italien. Bandant. Il a l'air d'avoir une vraie shape, avec du poil, rien pour me déplaire. Qui plus est, toutes mes expériences avec des Italiens, purs ou mixés, se sont révélées géniales. Et finalement, un autre gars m'a dit qu'il baisait comme un Dieu. Rien pour me décourager.

Je suis exhibitionniste. Ma première baise avec mon ex a eu lieu dans un parc municipal. Sur la pelouse. À 10m d'une piste cyclable, sans obstacle entre celle-ci et nous. Incroyable. Je sais pas pour mon mec de jeudi, mais je m'imagine baiser la porte ouverte, attirer les curieux, offrir un spectacle... c'est mon genre. Bref, on verra bien...

Présentation

Bonjour, et bienvenue.

Je vous présente mon blog. Je viens de le lancer, c'est un blog anonyme, pour lequel je ne ferai pas de publicité. Je veux parler ici de ce que je suis au plan sexuel, mais aussi relationnel en général; je veux pouvoir dire ce que je pense des autres, pouvoir les écrire et espérer que les personnes visées passent ici et lisent ce que je dis d'eux (et, qui sait, qu'ils se reconnaissent).

J'avais un autre blog, mais il a été victime de son succès; tous mes amis le connaissaient et le consultaient, de même qu'une bonne partie de ma famille. Difficile d'y parler ouvertement de ce que je vis au jour le jour...

Je vous souhaite donc bonne lecture chers amis, en espérant que ce blog sera intéressant (donc qu'il m'arrive une foule d'aventures...)