mardi 26 juin 2007

Première prise du web

J'ai laissé mon chum à la fin de l'an dernier, après plus de quatre ans avec. Ma majorité, la fin de mon secondaire, la découverte de la vie autonome, j'ai vécu tout ça avec lui. Mais je n'ai pas vécu les one nights. Je n'ai pas connu les promenades nocturnes au parc et les rencontres qu'on peut y faire. Et je n'ai jamais pu ramasser un gars sur le web.

J'y ai remédié en février. Sur gay411 (où d'autre?), j'ai trouvé ce français, pas très joli et qui était très français en ce sens qu'il aimait se vanter. C'était clair. Pour me convaincre de son «sérieux», il m'a envoyé une photo de lui et d'un ancien premier ministre canadien. Le hic, c'est que le cliché a été pris dans un genre de souper spaghetti, où n'importe quel politicien se ferait prendre un photo avec le premier quidam venu, pour faire de la publicité gratuite. Mettons que j'ai un peu ris de lui.

Il m'a convaincu en me disant qu'il était dominant, et qu'il avait beaucoup de sperme lorsqu'il venait. Je suis donc allé chez lui, à Montréal, après ma journée d'école. En entrant, j'ai remarqué les meubles tape-à-l'oeil, faussement vieillots, les cadres trop grands et trop dorés pour le quartier. Dans sa chambre, il me montre tous ses gadgets, me dit qu'il a eu un des premiers terminaux Illico HD (ah bon).

On passe aux choses sérieuses, il se déshabille, son pénis est bizarre; courbé, pas très gros mais d'une jolie longueur. Je le suce, je remarque qu'il sent bizarre... il s'est parfumé la queue! N'importe quoi... on enclenche la vitesse supérieure, j'aime comment il va avec moi, mais il prend clairement plus son pied que moi. Et côté domination... le néant.

Une chose de positive, il avait pas menti sur la quantité de sperme. Une mer. Sur mon visage. Y'avait de quoi être heureux et se sentir soumis. Sauf qu'après ça il s'est endormi. Je suis pas venu.

J'ai dormi, on a recommencé, pas mal la même chose. Et lorsqu'on (ou plutôt il) a eu fini, il s'est rhabillé. J'ai toujours pas joui. Pour me venger, j'ai volé une paire de batteries rechargeables qui traînait. Sous son nez, en sachant qu'il s'en était rendu compte.

Je me suis dit que ça n'allais plus jamais m'arriver, que j'avais essayé, que c'était une expérience. Mais je vais remettre ça mardi soir. J'en redonne des nouvelles.

Aucun commentaire: