lundi 30 juillet 2007

Promenons-nous dans les bois...

J'ai été hier à la gay pride avec le Lunetier, on a passé la journée ensemble. Toujours collés, toujours main dans la main, je me suis amusé à lui susurrer des phrases érotiques à l'oreille, à faire des phrases à double sens, à le toucher sans qu'il ne s'y attende à des endroits pas très publics de son corps.

Tout ça pour arriver à la fin de la soirée, un peu chauds tous les deux. On arrive à son auto, on ne peut aller à mon appartement (les parents de mon colocataire y passaient la nuit) et lui habite chez ses parents. Un autre (une chance qu'il a une auto, il serait éliminé sinon). Je lui demande s'il a un plan, il me dit qu'il a besoin d'aide pour réfléchir; il me penche la tête sur son entre-jambe, à la blague. Le prenant au mot, je commence à défaire ses pantalons.

Il sort son pénis, après pas mal de niaisage. Il n'est pas trop long, alors je peux le prendre au complet, jusque dans ma gorge (on est salope ou on ne l'est pas hein). Il a l'air de vraiment apprécier, mais il ne se laisse pas déconcentrer. Je lui demande s'il a une idée, mais il a toujours besoin de motivation. Pauvre de moi.

Finalement il trouve un petit boisé dans un quartier résidentiel, proche d'une école. On débarque, je prend mon sac avec moi. On marche un peu, on s'arrête, et je lui fais une pipe... une des meilleures que j'ai administré dans ma vie je crois. Il faut dire que toute la journée j'ai vu ces corps autour de moi, toute la journée nous nous sommes touché, toute la journée j'ai pensé à cette queue dans ma gueule.

Il vient sur mon visage, mon cou, mon chandail, mes cheveux. Je fouille dans mon sac, je sors mon appareil, il comprend le message. Résultat: un photo shoot de moi, couvert de sperme, me masturbant dans un chemin de terre. Puis éjaculant. Et mon visage empreint de béatitude.

La prochaine fois qu'on baise en plein air cependant, faudra qu'il me baise. Je m'y engage ici, maintenant.

samedi 28 juillet 2007

Lunetier

J'ai rencontré le Lunetier par Gay411 (un autre!) il y a un mois de cela. Super drôle, bitch à souhait, il a un joli visage. Un soir que je suis fin saoûl et totalement seul à l'appart, je l'invite à faire un tour. «Seulement une demie-heure» dit-il, sa mère le pressant de rentrer.

Il arrive chez moi, il est comme en photo, quoique ses lèvres sont plus pulpeuses encore. Il est définitivement arabe, par sa peau foncé, sa pilosité évidente, son type de cheveu. Je suis complètement bourré, j'ai de la difficulté à me déplacer. Je lui fais visiter toutes les pièces, puis on s'assoit pour jaser. Du coin de l'oeil, je regarde l'horloge. Vingt minutes ont passé.

À ving-sept minutes, je décide de lui refaire visiter ma chambre. Je lui montre les babioles qui l'emplissent. Après trente minutes, je le jette dans mon lit. À trente et une, je lui dis «oups, déjà une demie-heure, tu dois partir!» Il me regarde avec des éclairs dans les yeux mais continue à m'embrasser.

Nous nous déshabillons, je reste coucher et il va me face fucker comme un pro. Vraiment, j'ai adoré ça. Pour une première fois avec moi, il a su trouver mes points sensibles et commencer à explorer mes fantasmes masochistes.

Je compte bien le revoir cette semaine. D'autant plus qu'il a une auto ;-)

dimanche 22 juillet 2007

Reprise avec le Danseur

Le Danseur, celui avec qui j'ai connu un quasi-échec sexuel m'a donné une deuxième chance. Nous sommes retourné danser samedi, toujours au Unity, encore une fois les premiers arrivés, toujours les derniers sortis. Il m'avait invité chez lui par la suite, à Laval, chez ses parents (il n'a pas 20 ans, dois-je le rappeler), qui étaients partis pour la fin de semaine. On prend le taxi après la soirée, on arrive chez-lui, je visite rapidement (vive la banlieue décidément) et on passe aux choses sérieuses.

Moi je ne pense qu'à une chose... être à la hauteur! Je niaise pas, il me pénètre, et c'est vraiment bon. Trop. J'aime vraiment trop ça, et lui a vraiment chaud. Il est si beau... suitant, haletant, je me démenais, je n'étais pas venu depuis 48h (un presque record je crois)... j'ai enduré pendant beaucoup plus longtemps que la première fois, quand même, j'étais bien meilleur je crois, mais tout de même je suis venu bien avant lui... j'étais vraiment pas content de moi.

Mais tout de même, le lendemain au moment de se quitter, il m'a montré «pour référence future» le lieu des arrêts d'autobus du quartier. Rassurant, quand même!

mardi 17 juillet 2007

Vieillissant

Je ne suis pas vieux, au contraire; à 22 ans, j'ai la vie devant moi! Mais quand même, je me sens vieillir. Dans les clubs, à 2h je suis fatigué. Faire 12h de travail est un grand marathon pour moi désormais. Quand je vais danser je suis racké pour 2 jours. Vous voyez le genre.

J'ai ramassé quelqu'un au Unity vendredi dernier, un ti-gars de 19 ans, cute à mort. Premiers arrivés sur le plancher de danse, nous avons été les derniers à le quitter. Ouch. Je l'ai ramené à mon appart, j'ai joui en, quoi... 10 minutes? Max? La honte... J'ai néanmoins fini ma job, j'ai de la classe. Il a joui presque deux heures plus tard...

Je l'ai laissé à moitié satisfait, je me suis excusé le lendemain, il a fini par admettre que c'était pas top-génial. J'ai peur qu'il croit que c'est moi ça, que je suis toujours ordinaire comme ça, il m'a dit qu'il était une bête, clairement il croit pas que j'en suis une aussi.

Au moins il m'offre une seconde chance. En espérant que je sois plus calme et qu'il soit en extase, cette fois, j'en reparlerai.

samedi 14 juillet 2007

Irrésistible

C'est plate, mais je suis irrésistible. Je crois que, de tous les gars que j'ai voulu et que je savais accessibles, lorsque j'ai vraiment essayé d'avoir quelque chose avec eux, j'ai réussi. Encore une fois ce soir, un gars tout à fait ordinaire que je connaissais de l'université est venu chez moi, après que j'aie gossé pendant une bonne heure, par des sous-entendus, des avances subtiles, toujours sous forme de blague... mais ce n'en était pas une!

J'ai du charme. Je le sais. J'en abuse. Lorsque j'ai envie de sexe, je sais quelles phrases utiliser, et lesquelles éviter. Je sais m'adapter à une foule de situations, de garçons aussi. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis un sweet talker, apparemment. Tant mieux, ça facilite bien des choses!

Merci au Cégépien d'avoir partagé quelques instants avec moi, merci à toi d'avoir fait une gaffe pour te retrouver avec moi. Merci d'avoir confirmé mon charme magnétique.

mercredi 11 juillet 2007

Couple monogame (mais hypocrite)

Lorsque j'ai sorti avec M. Data, pendant près de cinq années, de l'âge de 17 ans à 21 ans, il m'a fait gobé une règle claire: l'infidélité serait fatale. J'embrassais un gars, peu importe qui, et ce serait fini entre nous. Il avait cette conception de la monogamie que, par amour, j'ai accepté, sauf à quelques exceptions. Mais quand même, connaissant mon appétit sexuel, en ajoutant à cela le mix d'hormones du gars qui sort pour les premières fois dans le Village et ses bars, j'ai eu quelques incartades... mineures. Genre j'ai dû embrasser 7-8 gars au total, et faire 2-3 pipes. De mon souvenir, je n'ai jamais joui avec quelqu'un d'autre que Data pendant tout ce temps.

Je me suis fait pincer une fois. Un party de Noël au Drugstore, un gars super beau, superficiel et artificiel comme c'est pas permis soit, mais tout de même, on se teasait sur MSN depuis plusieurs semaines, il était vraiment troublant... le Démon Blond. La soirée était bien entamée, il restait mon meilleur ami (qui n'aimait pas Data, et celui-ci le lui rendait bien), l'amie du Démon, lui et moi. Dans les toilettes, je l'ai frenché. C'est tout. Le lendemain, au bureau, crise de Data au téléphone, je ne sais pas comment il l'a su, mais ça a failli finir là. Vous voyez le genre?

Quelques mois avant que je le laisse, j'ai activé la fonction d'archivage de mIRC, logiciel très utilisé par Data, après qu'un de mes très bons amis m'ait dit qu'il avait cru reconnaître Data, et qu'il lui avait fait des avance. Je suis allé à la pêche un peu plus tard dans le mois, et j'étais enragé. Dans un de ses chats, il disait ceci (les nicks ont été un peu modifiés, les fautes corrigées, des segments tronqués):

MaX: ASV?
Data: hochelaga
Data: 25, toi?
MaX: 19 g mtl
MaX: tu reçois?
Data: en temps normal ou mais la mon chum est à la maison alors je me déplace

J'ai regardé l'heure, je dormais après avoir travaillé de nuit. Je dormais à 4 mètres de mon chum, et lui se magasinait une baise sur mIRC. Et je n'avais pas le droit d'embrasser un autre gars! Je sais pas vous, mais moi ça m'a fait gueuler, rager, frapper dans les murs. Je ne lui ai jamais montré ça, ni tous les autres chats que j'ai imprimé. Juste au cas. Au cas qu'il me revienne, qu'il me dise que je l'ai trompé. Qu'il parle dans mon dos. Qu'il veuille commencer une game de salissage.

Salaud. Jamais je ne me suis ennuyé de toi. Jamais.

dimanche 8 juillet 2007

Poppers

J'ai essayé, avec mon fuckfriend, du poppers. J'en avais souvent entendu parler, j'en avais souvent vu dans le comptoir chez Priape, ses qualités dans les récits sexuels semblaient incroyables. On commençait à s'amuser lorsqu'il me dit:
«T'as déjà essayé ça, Garçon Débauché, du poppers?»

Parenthèse: je n'aime pas ce qui altère mon esprit. Je ne fume pas, ne prend pas de drogue. Pas par peur de l'effet, mais plus par peur du moyen; inhaler de la fumée je déteste. Me piquer me donne des sueurs. Et sniffer de la poudre, je ne sais pas pourquoi, ça me fait croire que mon nez va se mettre à pisser le sang partout. Si je prend de la drogue un jour ce serait davantage sous forme de pilules, je crois. Fin de la parenthèse.

«Non. Mais je suis prêt à tout essayer! (et c'est vrai)»
Il m'en a fait respirer, des deux côtés. Dans ma tête, pendant que j'aspirais, les souvenirs des histoires de cul incroyable sous le poppers, où on perd la tête, où on veut du sexe immédiatement et de façon incroyablement sauvage, me revenaient en tête. Immédiatement, j'ai ressenti une vague de chaleur en moi, un peu comme lorsqu'on prend une bonne shot de vodka en rentrant à la maison, l'hiver. Mais de l'extase? Non. Mon anus était plus dilaté, c'est sûr, mais je n'étais pas plus sauvage que d'habitude.

Question: suis-je déjà plus addict au sexe qu'un humain normalement constitué peut l'être, ou si je suis simplement insensible au poppers? Je devrai vérifier...

jeudi 5 juillet 2007

Cours du soir

J'ai eu quelques baises dans les locaux de l'UQAM. C'est pratique; tout près de ma job, accès direct au métro, j'ai des amis qui ont accès à certains locaux à accès restreint...
La première fois, c'était avec mon ancien fuckfriend (le Frileux), dans un local verrouillé justement, dans lequel il a pu entrer. La baise qu'on y a eu, c'était incroyable... assez pour que, le lendemain, il ait les genoux encore en sang d'avoir fait du doggystyle sur un tapis commercial assez ras.
Une autre fois, avec un ami du Frileux, une simple pipe dans ce même local, alors qu'il était en couple. Devant les fenêtres donnant sur le centre-ville, avec la possibilité de se faire surprendre n'importe quand, par n'importe qui, tout pour m'allumer quoi!
J'ajoute à cela quelques pipes dans les toilettes, évidemment... j'ai hâte d'y être étudiant à temps plein, mes pauses seront bien remplies je le sens!