dimanche 26 août 2007

Party + maison = désastre

J'ai plusieurs théories de vie; une de celles-ci, c'est que tout party résidentiel va mal virer. Qu'il y aura toujours un fuck quelque part. Pour moi, une maison est un lieu de sérénité, de paix, et elle est conçue pour ça. Pas pour recevoir des dizaines de gens pour danser, bouger, circuler. Le Unity est fait pour ça, pas votre appartement.

Il y a quelques temps, j'ai été invité à la pendaison de crémaillère d'un ami récent à moi, Turtle. Lorsque nous nous sommes rencontré, le déclic fut instantané, l'attraction immédiate, mais pour plus que du sexe; je voulais m'en faire un très bon ami. Au fil de discussions, il me dit qu'il croit vouloir plus que du sexe avec moi (oups!), je lui fait comprendre que je n'y suis pas prêt, il veut donc qu'on arrête d'avoir des rapports sexuels. J'accepte, je serais son ami chaste (eh oui, je préfère perdre du sexe plutôt qu'un ami!)

Je vais donc à son party, j'apporte un joli cadeau, visiblement apprécié par lui et son colocataire. La soirée avance, je butine à gauche et à droite, que des filles et des straights, je jase, je m'intègre parfaitement à cette bande de sympathiques inconnus. Puis, alors que je commençais à être affecté, je les vois arriver... deux gars, visiblement gays, appelons-les Diva (petit, grand souci de la mode, toujours la pose de diva, justement, cute à mort) et Viril (grand, belle mâchoire, foncé, poilu juste assez, il transpirait la virilité, évidemment). Immédiatement, Turtle glisse à mon oreille que Diva m'a vu sur Facebook, et qu'il me trouve de son goût.

C'est fatal. On me dit que je suis beau, on me gonfle l'égo un minimum et paf! je tombe dans les bras du premier venu. Je jase avec eux, mais je m'efforce de changer de gang de temps à autre. L'alcool aidant, lorsque Viril me met au défi de le suivre à la salle de bains, j'accepte sans hésiter. On s'y enferme, je m'agenouille, je le suce; deux, trois minutes peut-être et il est venu dans ma bouche. On sort rapidement. Rien de trop choquant, bref.

Diva est visiblement jaloux, il m'y traîne à son tour. Sauf que lui, c'est long. Il a beau m'enfoncer sa queue au fond de ma gorge, me frapper au visage avec celle-ci, rien n'y fait; il veut mon cul, je sors chercher un condom dans mon sac. Il n'arrive pas à me pénétrer, on décide de remettre ça à plus tard.

Je sors de la salle de bains, je sens déjà le poids de la culpabilité sur mes épaules. Je sais que j'ai fait très mal à Turtle, qui me trouvait merveilleux. Je savais que je l'avais déçu à un point quasi impardonnable. La suite des choses allait me le confirmer.

La soirée tire à sa fin, je ne sais même pas quand Viril est parti. Diva m'incite à aller chez lui, me disant qu'il avait envie de dormir collé, qu'il ne voulait pas de sexe. Je n'ai qu'une parole, Turtle m'avait offert (demandé? je ne sais trop...) de dormir chez lui, collé sur lui. Je lui demande donc s'il préfère que je quitte avec Diva, sa réponse est vague et évasive, je garde donc mon plan original.

Lorsqu'il ne restait plus que Turtle, son coloc et moi-même, mon ami m'a demandé, candidement, à 5h du matin, comment je comptais rentrer chez moi. J'ai tout compris à ce moment-là. Compris à quel point je l'avais blessé, déçu, et que j'étais un monstre. Un monstre guidé par le sexe, un monstre facile et irrespectueux. Je me suis excusé, disant que j'étais un trou de cul. «Effectivement, on peut difficilement faire pire» fut sa réponse, déchirante. J'ai ramassé mes cliques et mes claques et je suis parti avec le premier bus.

Je suis arrivé chez moi à 6h30, après une heure de transport en commun et de taxi, saoûl au soleil levant, me sentant sale à l'extérieur comme à l'intérieur. Passé le pas de ma porte, je me suis déshabillé et j'ai écris un long message à Turtle pour m'excuser.

En mon fort intérieur je sais que j'ai tout gâché, qu'il ne reviendra jamais à moi. Je n'attend pas de réponse et encore moins de pardon, mais néanmoins je garde un petit espoir.

mercredi 15 août 2007

Werewolf

J'aime les hommes d'expérience, c'est clair. Le Danseur m'énerve depuis un bout de temps, il est trop jeune. Mais les hommes d'expérience sont parfois d'une quétainerie...

Vendredi, je suis sorti au Unity avec quelques amis de longue date, rien de prévu en particulier. On prend un verre sur la mezzanine, je regarde les gens, il n'y a pas trop de monde. Comme toujours, je croise des connaissances, mes amis également. Une de ces connaissances d'un ami, c'était le Loup. Cute, je lui donnait 26, 27 ans. Il voit qu'il a envie de moi et je sais qu'il a vu que je le voulais. C'était clair, sans équivoque, seulement par le regard, le sourire.

Il s'éloigne, jase à d'autres, je ne le perd pas du coin de l'oeil. On finit par aller danser, tous ensemble, mais moi je reste près de celui qui connaît le Loup. On danse de façon assez sensuelle, voire sexuelle, il fait chaud comme c'est pas permis, tout le monde est en manque et ça paraît. Vers 2h30, le Loup vient rôder près des brebis innocentes (!), peut-être pour s'assurer une place en fin de soirée.

À la sortie du bar on va manger au centre-ville, moi je suis à-côté de lui, et mes allusions sont très peu subtiles, je veux qu'il me ramène chez moi. Si j'ai appris une chose qui m'est très utile avec les hommes, c'est qu'il faut être franc, direct, osé, voire déplacé pour avoir ce qu'on veut. En tout cas, avec moi ça fonctionne plutôt bien!

Finalement, on va tous dans la même direction, on doit déposer notre ami commun, pour connaître son trajet, il me demande où j'habite, comme une dernière confirmation que je veux le suivre (au lieu de demander où je vais, il a la délicatesse de poser une question plus neutre... bon point!), je lui répond que «j'habite où tu veux, chéri!». Son sourire dans le rétroviseur me satisfait amplement.

Il dépose notre ami, on débarque chez lui. Et c'est là qu'il a hérité de son surnom du Loup. Il y en a partout! Dans des cadres, sur les couvertures, les tasses, en bibelots, partout des loups! De ces loups qu'on voit sur les cotons ouatés, identiques! Avec des pleines lunes, des rochers, des silhouettes d'arbres... un cauchemar! Bref on passe au lit, il est d'une grande douceur.

On s'embrasse beaucoup, on se caresse, il me fait sans cesse des mini massages (c'est plus le temps messemble) du bout des doigts. Je me déniaise, j'attaque ses sous-vêtements, je le prend en bouche, il adore; il a un pénis relativement plus petit que la moyenne je dirais, mais il a une érection d'une rigidité incroyable, une belle, avec des beaux testicules, et son scrotum constitue une zone incroyablement érogène chez lui (ça tombe bien puisque chez moi aussi).

On se joue chacun après, nous nous exprimons pas mal, mais ça demeure plutôt soft, plutôt classique. Contrairement au Danseur, après m'avoir enculé pendant 10 minutes il m'annonce qu'il va jouir, ça durera pas 2 heures, ce qui est une excellente nouvelle, surtout qu'il devait être 6h environ.

Nous sommes demeurés sur son lit, il a dirigé pas mal du début à la fin, il semblait comblé, en extase. Nous n'avons pas eu de positions très créatives, quoique lorsqu'il est venu il était à genoux sur le lit, moi sur le dos, les pieds à plat mais les genoux remontés sous ses bras, le cul à plusieurs centimètres du matelas, il avait un angle de pénétration très agréable.

Nous nous sommes endormi, une excellente nuit de sommeil même si je dormais chez un inconnu, sauf pour ces cauchemars concernant mon vélo qui ne me quittaient pas l'esprit, je ne sais trop pourquoi.

Au réveil, je l'agace à fond, et je lui fais faire une des choses que j'aime le plus; je reste couché (je suis paresseux quand même), et je le fais mettre à califourchon sur ma poitrine, de telle sorte que je peux le sucer. Et mieux encore, je le fais avancer, pour que je puisse à tour de rôle lui lécher le scrotum, la zone directement entre les cuisses, puis l'anus, et j'imprime à son bassin un mouvement de va-et-viens, pour qu'il se stimule sur mes yeux, mon nez, mes lèvres, ma langue. Après une dizaine de minutes de ce manège, il vient sur mon visage et dans ma bouche, et je jouis quelques secondes plus tard, sa queue toujours dans ma gueule.

Alors qu'on se nettoie, il s'étonne du fait que je sois un vrai cochon. Il a apparemment beaucoup à découvrir sur moi encore!